Neuralink : Le chef de la chirurgie prédit une interface homme-robot très bientôt
Par Joe Wilkins .Publié le
2025/11/05 16:36
Que se passe-t-il lorsque l'on combine la déception coûteuse des robots bipèdes au champ de mines éthique des dispositifs d'interface cérébrale ? Nous sommes apparemment sur le point de le découvrir, du moins selon Danish Hussain, le responsable de la chirurgie chez Neuralink.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Hussain a exprimé sa préoccupation : « Tellement de gens pensent que Neuralink est une sorte de multinationale maléfique », alors qu'en réalité, la société est « littéralement juste là pour aider les copains à manger des bretzels, lol. »
Le message de Hussain faisait référence à une vidéo téléchargée par un autre membre du personnel de Neuralink, qui montrait un homme manœuvrant un bras robotique lent « entièrement par télépathie ». Cette référence au simple fait de "manger des bretzels" visait à illustrer la fonction de base actuelle de la technologie : la restauration des fonctions motrices essentielles.
Dans les commentaires, un utilisateur enthousiaste a soulevé la question d'Optimus, l'autre ambition technologique d'Elon Musk : « Pourquoi ne pas avoir Optimus V2 en formation là-bas dès maintenant ? Cela pourrait aider les deux entreprises. »
« Nous commençons doucement, mais cela arrivera très bientôt ! » a répondu Hussain.
Aucun détail supplémentaire n'a été communiqué, et la manière dont une interface humain-robot pourrait fonctionner reste incertaine. Le robot Optimus de Tesla est, pour l'heure, un véritable désordre, peinant à formuler des phrases complètes et marchant de manière hésitante, sans parler de s'interfacer avec le cerveau humain.
Musk s'est longtemps appuyé sur ce type de promesses vagues et accrocheuses pour stimuler la valeur à court terme de ses entreprises. Pour Tesla, qui se remet d'une des années les plus difficiles de son histoire, Musk a récemment promis que les robots Optimus représenteraient « 80 % » de la valeur de l'entreprise.
De son côté, Neuralink a implanté sa technologie chez 12 sujets humains. Les résultats ont parfois été mitigés ; le premier patient de l'entreprise, Noland Arbaugh, a rapporté que son dispositif « ne fonctionnait plus aussi bien » après seulement quelques mois d'utilisation.
Ainsi, bien que Danish Hussain semble n'aspirer qu'au meilleur pour les patients de Neuralink, nous retenons notre souffle quant à l'arrivée imminente d'une interface cérébrale capable de contrôler parfaitement des robots humanoïdes. Du moins, pas ceux d'Elon Musk.
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